<\/span><\/h2>\n
\n<\/span><\/p>\nLa premi\u00e8re chose \u00e0 laquelle il faut pr\u00eater attention est la temp\u00e9rature de l'eau et de l'environnement. La truite est un poisson qui aime le froid, mais dans une eau glac\u00e9e, son comportement change consid\u00e9rablement. Elle devient plus amorphe et indiff\u00e9rente aux app\u00e2ts, elle bouge moins. M\u00eame le poisson qui se met \u00e0 l'eau n'est actif que pendant une heure environ, et apr\u00e8s ce laps de temps, il faut l'\"amadouer\". Le fait est que dans le milieu naturel o\u00f9 vivent les truites, l'eau n'est pas aussi glac\u00e9e qu'en hiver. Il est donc tout \u00e0 fait compr\u00e9hensible qu'avec la baisse de la temp\u00e9rature de l'eau, l'activit\u00e9 des poissons diminue. Le \"Konopataya\" se sent \u00e0 l'aise dans une eau dont la temp\u00e9rature est comprise entre 13 et 15 \u00b0C, alors qu'en hiver, la temp\u00e9rature descend \u00e0 6-8 \u00b0C. Chaque mouvement entra\u00eene une grande perte d'\u00e9nergie pr\u00e9cieuse, de sorte que la truite observe longuement l'objet de sa chasse pour s'assurer qu'il est comestible, et n'attaque qu'ensuite.<\/p>\n
Les truites de d\u00e9part peuvent \u00eatre captur\u00e9es dans les couches sup\u00e9rieures de l'eau sur presque tous les types d'app\u00e2ts. En hiver, il arrive souvent que les poissons soient captur\u00e9s d\u00e8s les premi\u00e8res minutes de la mise \u00e0 l'eau sur des app\u00e2ts de surface. Le fait est que le plan d'eau ne lui est pas familier, elle se d\u00e9place rapidement et explore tous les recoins. En outre, le poisson est lib\u00e9r\u00e9 affam\u00e9, ce qui explique qu'il soit si actif et qu'il prenne tous les types d'app\u00e2ts. Cependant, lorsque la \"konopataya\" s'habitue \u00e0 un nouvel endroit, et cela se produit assez rapidement, elle devient plus s\u00e9lective, son activit\u00e9 diminue, le poisson s'enfonce dans l'horizon. Commence alors une longue et minutieuse s\u00e9lection du type d'app\u00e2t et de sa pr\u00e9sentation. L'essentiel est de choisir la bonne couleur et la bonne alimentation.<\/p>\n
<\/span>Les types d'app\u00e2ts les plus pertinents pour la p\u00eache en eaux froides<\/span><\/h2>\n
\n<\/span><\/p>\nLe plus souvent, s'il s'agit de lancer des poissons actifs, je commence \u00e0 p\u00eacher \u00e0 un rythme rapide avec des micro jerkbaits de 3 grammes.<\/p>\n
Je choisis les micro jerkbaits les plus actifs de mon arsenal. La logique de mes actions est tr\u00e8s simple : plus le poisson est actif, plus le filage doit \u00eatre rapide. Un poisson actif r\u00e9agit \u00e0 un objet qui se d\u00e9place rapidement. De plus, la dynamique est tr\u00e8s importante lors de la capture de poissons actifs. Plus il y a de lancers, plus la probabilit\u00e9 d'attraper du poisson est \u00e9lev\u00e9e, plus nous couvrons la surface de l'eau. Mais que faire lorsque l'\"\u00e9pineux\" perd de son activit\u00e9, s'enfonce dans l'horizon et commence \u00e0 se nourrir au fond ?<\/p>\n
Dans ce cas, il n'y a qu'une seule bonne solution. Il faut utiliser un app\u00e2t qui a le jeu le plus passif. Et si nous avions l'habitude d'attraper des poissons dans les couches sup\u00e9rieures de l'eau, toute notre attention doit maintenant se concentrer sur l'horizon inf\u00e9rieur. Le c\u00e2blage doit \u00eatre effectu\u00e9 dans la variante la plus lente et la plus morte. Lors de la capture de poissons actifs, on peut encore se permettre d'effectuer de fortes secousses et d'enrouler rapidement la poign\u00e9e du moulinet. Cependant, cette fa\u00e7on d'alimenter l'app\u00e2t ne donnera tout simplement pas de r\u00e9sultats : les truites ne r\u00e9agiront pas \u00e0 l'objet qui passe \u00e0 la vitesse de l'\u00e9clair devant leur nez. C'est pourquoi les wobblers krenki, minnow et autres leurres qui ont un jeu actif, perdent toujours face aux micro-coilers et aux caoutchoucs.<\/p>\n
<\/span><\/p>\nDans les eaux glac\u00e9es, la truite r\u00e9agit le plus souvent au caoutchouc. En ce moment, on trouve sur le march\u00e9 de la p\u00eache toutes sortes de variantes de caoutchoucs sp\u00e9cialis\u00e9s pour la truite : nymphes, vers et autres imitations. Pour ma part, je pr\u00e9f\u00e8re les vers, car ils ont un jeu passif, ce qui est indispensable pour attraper les poissons l\u00e9thargiques. Pour obtenir au moins un lancer sain, je n'utilise que des t\u00eates en tungst\u00e8ne. Les poids principaux sont de 0,2-0,4 grammes. S'il s'agit de p\u00eacher dans la zone proche, j'utilise 0,2 gramme, et si le but est d'attraper un point \u00e9loign\u00e9 ou de briser le vent, j'utilise une t\u00eate plus lourde. Et l\u00e0 aussi, il y a une sp\u00e9cificit\u00e9. Le contr\u00f4le de l'app\u00e2t s'effectue par le pendage du fil de p\u00eache et la pointe de la canne \u00e0 p\u00eache. Si le fil de p\u00eache se tend ou se d\u00e9place lentement sur le c\u00f4t\u00e9, c'est le signe que la truite a commenc\u00e9 \u00e0 m\u00e2cher l'app\u00e2t. Il n'est pas n\u00e9cessaire de se presser. Toutes les gommes \u00e0 truites sont dot\u00e9es d'un attractant, c'est pourquoi un tel app\u00e2t reste plus longtemps dans la bouche du poisson, ce qui augmente les chances d'un bon hame\u00e7on.<\/p>\n
Le plus souvent, j'utilise des caoutchoucs d'une longueur de 6-7 centim\u00e8tres. Animer ces app\u00e2ts de la fa\u00e7on suivante : lancer, laisser tomber le ver sur le fond, puis commencer \u00e0 tourner lentement la poign\u00e9e de la bobine, tout en faisant de courtes secousses avec le bout de la canne, apr\u00e8s avoir fait deux ou trois secousses, faire une pause de 3-4 secondes. C'est sur la pause que se produisent tous les grignotages.<\/p>\n
La couleur joue \u00e9galement un r\u00f4le important. Bien entendu, les teintes vives et provocantes comme l'acide, l'orange, le rouge sont prioritaires.<\/p>\n
<\/span>Tactique<\/span><\/h2>\n
\n<\/span><\/p>\nLa tactique de la p\u00eache \u00e0 la truite en hiver consiste \u00e0 trouver un endroit prometteur et des mouvements constants. En restant \u00e0 un endroit donn\u00e9, vous avez peu de chances d'obtenir un grignotage pr\u00e9cieux, bien s\u00fbr, s'il ne s'agit pas d'un point aussi fondamental qu'un a\u00e9rateur, o\u00f9 il y a constamment une concentration d\u00e9cente de truites. La truite est le genre de poisson qui aime follement l'eau courante et toutes sortes de turbulences. Les endroits o\u00f9 l'eau p\u00e9n\u00e8tre dans l'\u00e9tang, ou les a\u00e9rateurs, sont des lieux de pr\u00e9dilection sur les payniks. Ici, il y a toujours un ruisseau, qui ne ressemble que de loin \u00e0 l'habitat r\u00e9el du \"rutting\", mais qui suffit \u00e0 attirer l'attention des truites.<\/p>\n
Les a\u00e9rateurs et les zones o\u00f9 l'eau coule doivent \u00eatre p\u00each\u00e9s en priorit\u00e9. En r\u00e8gle g\u00e9n\u00e9rale, les grignotages ne se font pas attendre si vous avez tout fait correctement. Et il faut noter que dans un tel endroit, les poissons peuvent se trouver non seulement au fond, mais aussi dans la couche, de sorte que personne n'a annul\u00e9 la recherche du bon horizon.<\/p>\n
Un autre endroit moins efficace, mais \u00e9galement prometteur, sont les virages de l'\u00e9tang et les anomalies sous-marines. Si l'\u00e9tang est naturel, vous pouvez essayer de chercher des truites sur le relief des trous, si l'\u00e9tang est artificiel, passez plus de temps dans les coins.<\/p>\n
\u00c0 chaque nouvel endroit, effectuez autant de lancers que possible. La dynamique dans la recherche du poisson est tr\u00e8s importante.<\/p>\n