<\/span><\/h2>\n
\n<\/span><\/p>\nAvec le r\u00e9chauffement de l'eau et l'augmentation de la quantit\u00e9 de v\u00e9g\u00e9tation aquatique dans la rivi\u00e8re, le chevesne des zones profondes se dirige vers les rouleaux. Sur mes rivi\u00e8res, au d\u00e9but de la \"saison de chasse\", il se tient sur les rouleaux de mani\u00e8re tr\u00e8s s\u00e9lective : il trouve des endroits avec un fond cartilagineux dur et s'y concentre, et le courant peut \u00eatre \u00e0 la fois moyen et tr\u00e8s fort. Lorsque l'\u00e9t\u00e9 arrive, les pointes de printemps cessent souvent de fonctionner et le chevesne se disperse le long de la rivi\u00e8re et se cache derri\u00e8re les algues apparues, sous les couronnes d'arbres, les ponts, etc. On le trouve aussi bien sur un fond sablonneux que sur un fond plus dur et caillouteux. En outre, le chevesne peut se cacher dans des endroits o\u00f9 il n'y a absolument pas de courant, surtout dans la chaleur de la journ\u00e9e. Dans de telles situations, il ne veut pas donner de coups de bec, mais si l'on tient l'app\u00e2t sous son nez sans faire trop de bruit, le coup peut suivre imm\u00e9diatement.<\/p>\n
<\/span>Tactiques de recherche et de capture des rouleaux<\/span><\/h2>\n
\n<\/span><\/p>\nLors de la recherche d'endroits sur une rivi\u00e8re inconnue, il vaut la peine d'attraper absolument tous les points de la rivi\u00e8re qui ne semblent m\u00eame pas prometteurs. Parfois, le golavl peut \u00eatre trouv\u00e9 m\u00eame \u00e0 une profondeur de 15 centim\u00e8tres.
Les endroits o\u00f9 il y a eu des grignotages, il vaut la peine de s'en souvenir et de leur accorder, lors de la prochaine p\u00eache, une attention accrue.<\/p>\n
Lorsque je m'approche du rouleau, j'accorde une attention particuli\u00e8re aux 5 \u00e0 10 premiers lancers. Si le silure est pr\u00e9sent \u00e0 cet endroit, il se manifeste g\u00e9n\u00e9ralement imm\u00e9diatement, sinon je me d\u00e9place et je p\u00eache les zones adjacentes. Aux endroits les plus int\u00e9ressants, je m'attarde et j'essaie plusieurs app\u00e2ts diff\u00e9rents.<\/p>\n
S'il y a un groupe de golawl sur un rouleau donn\u00e9, je m'y attarde plus longtemps et j'en tire un th\u00e8me de travail. Il est rare que je reste plus d'une heure sur un culbuto, car le chevesne est alarm\u00e9 par le clignotement constant devant son nez des wobblers et des app\u00e2ts. De plus, si les grignotages ont cess\u00e9, cela vaut la peine de laisser l'endroit se reposer. En revenant sur les lieux une heure ou deux plus tard, les golovly calm\u00e9s recommencent souvent \u00e0 picorer avidement avec les premiers lancers.<\/p>\n
<\/span>C\u00e2blage<\/span><\/h2>\n
\nIl existe trois principaux types de c\u00e2blage pour la p\u00eache au chevesne :<\/p>\n
1) \u00e0 travers le courant ;<\/p>\n
2) \u00e0 contre-courant et\/ou \u00e0 la d\u00e9rive ;<\/p>\n
3) en amont (upstream).<\/p>\n
<\/span><\/p>\nSur chacun d'entre eux, le chevesne mord plus ou moins bien selon son humeur, c'est pourquoi j'essaie de p\u00eacher le m\u00eame endroit sous diff\u00e9rents angles.<\/p>\n
Le moyen le plus rapide de v\u00e9rifier la pr\u00e9sence d'un chevesne actif est de patauger en travers du courant, c'est-\u00e0-dire de lancer l'app\u00e2t \u00e0 environ 90 degr\u00e9s par rapport au courant ou l\u00e9g\u00e8rement vers le haut, en s'attendant \u00e0 ce que le courant frappe l'app\u00e2t sur le c\u00f4t\u00e9.<\/p>\n
Mon filage pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 - \u00e0 contre-courant, lorsque le lancer descend par rapport au courant \u00e0 un angle aigu avec des prises ult\u00e9rieures sans faire tourner le moulinet ou avec une rotation tr\u00e8s tr\u00e8s lente. Le golavl le plus inactif ne r\u00e9agit souvent qu'\u00e0 ce c\u00e2blage.<\/p>\n
Enfin, le troisi\u00e8me type de filage, en amont, consiste \u00e0 diriger un wobbler ou un bobber \u00e0 grande vitesse vers l'aval, directement sur le front du chevesne, en se tenant toujours \u00e0 contre-courant. Souvent, ce filage fonctionne gr\u00e2ce \u00e0 l'effet de surprise, le redfin ne veut tout simplement pas manquer quelque chose de comestible, flottant devant son nez.<\/p>\n
P\u00e9riode de capture. Au cours de la p\u00e9riode consid\u00e9r\u00e9e (mai et juin), le chevesne se nourrit toute la journ\u00e9e, mais il y a des sursauts d'activit\u00e9 :<\/p>\n
- pas t\u00f4t le matin, entre 7 et 9 heures ;<\/p>\n
- le soir avant le coucher du soleil.<\/p>\n
Les plus gros chevesnes sortent pour chasser la nuit, mais je n'ai aucune exp\u00e9rience de la p\u00eache nocturne.<\/p>\n
<\/span>Mat\u00e9riel de p\u00eache<\/span><\/h2>\n
\nFilature.<\/strong><\/p>\n<\/span><\/p>\nPour le chevesne sur une petite rivi\u00e8re, il est pr\u00e9f\u00e9rable d'utiliser une ligne sp\u00e9cialis\u00e9e avec une structure complexe pour p\u00eacher dans le courant (ce qui permet de maintenir l'app\u00e2t contre le courant, tout en amortissant les secousses des poissons). Le test sup\u00e9rieur est provisoirement de 6 \u00e0 14 grammes, en fonction des app\u00e2ts utilis\u00e9s, de la complexit\u00e9 des conditions (chicots, gravats ou endroits propres) et de la taille des troph\u00e9es recherch\u00e9s.<\/p>\n
Bobine.<\/strong><\/p>\nJe n'ai que deux exigences principales pour les moulinets : une bonne tenue du cordon et un poids l\u00e9ger. J'utilise le Shimano 16 Stradic Ci4+ 2500.<\/p>\n
Cordon.<\/strong><\/p>\nPour la p\u00eache au chevesne, j'utilise des cordes \u00e0 huit brins pour une sensibilit\u00e9 et une port\u00e9e de lancer maximales. Le diam\u00e8tre optimal pour les rivi\u00e8res pr\u00e8s de Moscou est de #0,6 - #0,8 selon la classification japonaise. Une corde plus fine n'en vaut absolument pas la peine, car elle est souvent en contact avec le fond et d'autres obstacles, elle frotte et peut c\u00e9der au moment crucial.<\/p>\n
Laisse.<\/strong><\/p>\nBeaucoup de copies cass\u00e9es sur le sujet \"utiliser ou non une laisse\" dans materekh golavlyavlyatnikov. Puisque, probablement, sur chaque rivi\u00e8re \u00e0 chevesnes il y a un brochet, \u00e0 mon avis, la laisse est n\u00e9cessaire. Dans ma pratique, le chevesne n'a peur ni de la ficelle ni du leash en fluorocarbone \u00e9pais, l'essentiel \u00e9tant de ne pas g\u00e2cher le jeu des petits app\u00e2ts. J'ai attrap\u00e9 \u00e0 plusieurs reprises des chevesnes avec du fluoro de 0,6 m. Mais l'id\u00e9al sera un diam\u00e8tre de 0,45 millim\u00e8tre (qui prot\u00e8ge de la plupart des brochets et n'affecte pas le jeu des wobblers) ou une corde fine de 5 \u00e0 8 centim\u00e8tres de long.<\/p>\n
<\/span>Leurres applicables<\/span><\/h2>\n
\n<\/span><\/p>\nCe sujet est tr\u00e8s vaste et il est possible d'y consacrer un livre entier.<\/p>\n
Je m'attarderai sur les principaux types :<\/p>\n
Crankbaits<\/strong> - peut-\u00eatre le type d'app\u00e2t \u00e0 chevesnes le plus reconnaissable. Leur principale exigence est la capacit\u00e9 \u00e0 tenir le courant. Lorsque l'eau se r\u00e9chauffe, c'est sur le krenk que le chevesne mord le mieux. En plus des diff\u00e9rentes profondeurs, les krenki sont bruyants et \"silencieux\". Mod\u00e8les pr\u00e9f\u00e9r\u00e9s : Ponton 21 Fop<\/strong>Gem, Tsuribito Baby Crank 35F, Smith Camion (Kosadaka Roger), Jackall Chubby.<\/p>\nVairon<\/strong>. Au d\u00e9but du printemps, lorsque le chevesne n'a pas encore commenc\u00e9 \u00e0 se nourrir activement sur les rouleaux, il ne peut prendre que de petits wobblers allong\u00e9s. Par exemple, Pontoon 21 CrackJack 38-48, Yo-Zuri L-Minnow 33,44, ZipBaits Rigge 35, 46.<\/p>\nSpinnerbaits<\/strong>. Il s'agit d'un type d'app\u00e2t tr\u00e8s attrayant pour la p\u00eache au chevesne, leur c\u00f4ne - la port\u00e9e du lancer et l'excellente passabilit\u00e9 sur les rouleaux envahis par la v\u00e9g\u00e9tation. Je citerai Smith Pure, Nories Rooney et les nouveaux Kosadak Indy Spoon et Cicadas Wing. Les poids des trollers que j'utilise habituellement vont de 1,5 \u00e0 4 grammes.<\/p>\n<\/span><\/p>\nFicelles de poche<\/strong>. Souvent, les prises de Golavl sur les twisters ne sont pas plus mauvaises que sur d'autres types d'app\u00e2ts. Toutes sortes de \"maniacs\", Aglia long en petit nombre fonctionnent parfaitement.<\/p>\nMicrojig<\/strong>. Pour couvrir des zones relativement profondes, j'utilise des app\u00e2ts en silicone sur une charge l\u00e9g\u00e8re. Ils fonctionnent comme les twisters, les vibro-tails et toutes sortes de cr\u00e9atures.<\/p>\nCafards<\/strong>. Ces derni\u00e8res ann\u00e9es, cette m\u00e9thode de capture du chevesne s'est rapidement d\u00e9velopp\u00e9e. Des cafards flottants munis de pattes peuvent \u00eatre attir\u00e9s hors de la cachette du chevesne aussi bien \u00e0 l'aube que dans la chaleur de la journ\u00e9e.<\/p>\n